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Coincée en quasi-recovery

  • Photo du rédacteur: bernardmelanie1
    bernardmelanie1
  • 25 mai 2018
  • 3 min de lecture



C’est un sujet qui revient souvent sur le tapis…. Je l’ai vecu sur l’année 2016.

Alors c’est quoi ? c’est quand on a repris un poids normal ou plus, en mangeant moins que les minimums de MM ou de ce qu’on aurait eu envie de manger : on a l’impression d’etre « guerie » du coup, sauf qu’on se ment effrontement par ce qu’on a toujours des pensees d’ano autour de la bouffe et des methodes de compensation.

Un exemple ? en 2016, j’etais a un poids plus que normal, mais je surveillais ce que je mangeais, j’etais retombée à moins de 2000 cal/jour, et je mettais remis au sport : je marchais tous les midis, et seances de sport types poids 3 fois/semaine pendant 30 mins. Ca pourrait paraitre sain, sauf que ça ne l’était pas : si j avais le malheur de ne pas pouvoir faire ma marche le midi (reunion de travail) ou sport le soir , 1-j’etais mauvaise comme la peste, 2-je compensais sur l’alimentaire.

De plus , un signe aussi qu’on est en quasi recovery et que le metabolisme n’est pas encore répéré, c’est qu’on reprend vite du poids en depassant d’un chouia ce qu’on mange. En effet, en dessous des minimum de MM, le corps devient efficient, c’est-à-dire qu’il a besoin de moins pour fonctionner. Plus longtemps on reste en état de quasi recovery, plus le corps devient efficient, en mettant en veille les fonctions biologiques non nécessaires pour tenter de réduire au minimum le catabolisme (destruction de cellules afin de libérer de l’énergie dans la circulation sanguine) qui a pour but de compenser le déficit énergétique. Il arrive ainsi de prendre du poids en reduisant sont apport à 1800 cal jour, le minimum de MM etant de 2500… ET ce n’est pas le signe qu’in faut réduire sa consommation d'énergie, mais plutôt, qu’on a besoin d’augmenter son apport pour permettre à son corps pour remettre en état de marche toutes les fonctions biologiques qui ont dû être supprimés pour continuer à vivre pendant la phase de deficit calorique.

Je me suis mentie à moi-même presque 1 an. Et debut 2017, j’ai pris le temps de m’observer : en rentrant un soir où je m’etais prevu une soiree sport apres le boulot, ma maman a du ramener ma fille plus tard que prevu, et j’ai donc attendu son retour avant le sport. Sauf que je n’avais plus le temps de le faire : et je me suis vue mechante avec ma mère, avec ma fille, parce que dans ma tête elles m’avaient empeche de faire mon sport et c était la fin du monde. ET ce soir là, je m’en souviendrais longtemps, j’ai été petrie de cumpabilité et de colère contre moi, et je me suis dit que ce n’était PLUS POSSIBLE. Cetait fini.

Des le lendemain, j’en ai parlé avec mon mari, qui m’a dit qu’il avait bien vu que je deconnais de nouveau mais que je n’ecoutais pas ce qu’il me disait, et je lui ai dit que je reprenais Minnie Maud depuis le debut. Il était trop content : il ne m’avait jamais vu plus heureuse et epanouie qu’en 2015 pendant ma 1ere recovery…

Alors oui, la quasi recovery est toujours mieux que l’anorexie. Toutefois, quel dommage de rester coincé là, alors même qu’on touche du doigt la vraie liberte, la vraie remission. J’ai eu la chance de m’en rendre compte : certains restent coincés là le reste de leur vie

 
 
 

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